Ce variant découvert à La Réunion a été officiellement répertorié le 19 janvier 2021 par les scientifiques. Il serait faiblement contaminant puisque en quatre mois, selon Patrick Mavingui, docteur microbiologiste à l'Université de La Réunion et directeur de recherche au CNRS, il aurait atteint 70 personnes. Pour le moment il n'a pas été à l'origine de cluster et n'aurait pas une dangerosité plus importante que celle des autres variants. De plus, il n'aurait pas été signalé ailleurs qu'à La Réunion.
Patrick Mavingui à déclaré : « Fort heureusement, jusqu’à présent, d’après les données épidémiologiques, ce n’est pas le plus dangereux. Il a une mutation qui est connue en termes de transmissibilité mais elle existe aussi chez les autres variants. Dans les hôpitaux, on a repéré le cas d’un seul patient, qui a été guéri. Il était dans une forme de sévérité aussi due à des symptômes de comorbidités »
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Un nouveau variant sur l’île de La Réunion ?
La Réunion a donc sa propre souche du Covid, baptisé "B1 622", ce variant réunionnais a été identifié par l’équipe du docteur Patrick Mavingui. Depuis janvier 2021, les autorités sanitaires ont confié aux scientifiques, la mission d’analyser à l’échelle moléculaire ce variant circulant à La Réunion, à partir des échantillons de prélèvements provenant des centres hospitaliers et laboratoires privés de l’île.
Un variant moins dangereux
Toujours selon le docteur Patrick Mavingui : « ce variant réunionnais serait moins dangereux et moins virulent que les autres. Mais il faut rester vigilant et le surveiller, car on ne sait jamais comment il peut évoluer ».
Pour rappel, trois autres variants circulent sur le territoire de La Réunion. Le variant sud-africain en majorité, le variant brésilien, et le variant britannique. Tandis que le variant indien n’a pas été détecté sur l'île.
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