Le premier tour des élections présidentielles s'est déroule le 10 avril 2022, et a vu se produire quelques surprises. Avec la nomination de Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour, ce sont désormais 10 candidats qui ont été éliminés.
La règle veut que l'État rembourse les frais de campagne électorale des candidats ayant remporté au moins 5% des suffrages, dans une limite plafonnée. Ayant récolté 4,8% des voix, Valérie Pécresse ne sera pas remboursée de sa campagne, et appelle aux dons. Elle affirme s'être personnellement endettée à hauteur de 5 millions d'euros pour cette campagne.
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Quelle est la fortune de Valérie Pécresse ?
Le patrimoine de Valérie Pécresse, elle ne l'a pas accumulé seule. Si elle a depuis plusieurs années choisi une carrière dans la politique, c'est grâce aux bien qu'elle possède avec son mari Jérôme Pécresse qu'elle peut afficher un patrimoine aussi important. Mariée avec lui depuis 1994 sous le régime de la communauté de biens, ils ont ensemble eu trois enfants. Jérôme Pécresse est président de la branche énergie renouvelables du groupe General Electric et ingénieur polytechnicien. Il gagnerait plus d'un million d'euros par an.
Elle affiche un patrimoine d'environ 10 millions d'euros, composé de plusieurs biens immobiliers, mais aussi d'oeuvres d'art :
- une villa à la Baule estimée à 1 million d'euros
- une collection d'art personnelle estimée à 60 000€
- une demeure à Versailles destimée à 2,3 millions d'euros
- une maison en Corrèze de 60 mètres carrés
- une seconde maison à la Baule, non-déclarée car appartenant à son mari
- la somme de 2,5 millions d'euros d'assurances vie
- un portefeuille d'un million d'euros d'actions du groupe General Electric
On estime également le salaire de Valérie Pécresse, selon ses différents postes (salaires en montants mensuels bruts) :
- présidente de la région Île-de-France : 5512,12€
- conseillère communautaire de Versailles Grand Parc
- conseillère municipale à Vélizy-Villacoublay : 3500,46€
Elle ne touche plus d'argent de sa carrière de ministre de l'enseiugnement supérieur de 2007 à 2011, ni de députée de 2002 à 2007 puis de 2012 à 2016 (source).
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