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Phrase de Macron : quelles ont été ses meilleures citations et punchlines ?

Depuis son élection en 2017, plusieurs petites phrases du Président de la République sont passées à la postérité, pour différentes raisons.

Quand il s'agit de trouver une petite phrase faisant mouche, Emmanuel Macron ne boude pas son plaisir. Seulement parfois, ce genre de petite phrase finit par le dépasser, repris en boucle par ses opposants de tous bords.

Mis en cause par la révélation des Uber Files, révélant qu'il a usé de sa position de ministre de l'économie sous François Hollande pour favoriser l'implantation de l'entreprise américaine, Emmanuel Macron a eémondu le 12 juillet 2022 par une phrase dans équivoque : « Ca m'en touche une sans bouger l'autre. » Cette phrase viendrait de Jacques Chirac en privé, et est la plus récente d'une multitude de phrases d'Emmanuel Macron, prononcées depuis son élection comme Président de la République en 2017.

Quelles sont les citations les plus célèbres d'Emmanuel Macron ?

Depuis la révélation de l'affaire des Uber Files, Emmanuel Macron a choisi de répondre en assumant totalement ses actes, quitte à assumer qu'il avait agi à la fois dans le dos de son propre gouvernement, mais aussi d'autres acteurs de ce dossier, comme les chauffeurs de taxi.

« Ca m'en touche une sans faire bouger l'autre »

Pour rappel, les chauffeurs de taxi doivent acheter une licence environ xxx € à xx pour pouvoir exercer. L'État délivre ces licences : il définit donc le nombre de chauffeurs de taxis par zone. Uber s'affranchit totalement de ce système, en contournant un certain nombre de cotisations sociales, et en laissant les chauffeurs prendre tous les risques en se contentant d'engranger un bénéfice sur chaque course : une pratique pour le moins contestable.

« Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et on va continuer de le faire jusqu'au bout. »

Cette phrase a été prononcées le 4 janvier 2022, en rapport avec les dispositifs comme le pass sanitaire, à l'époque requis pour accéder à certains lieux. Il fallait alors être vacciné (ou testé négatif) pour aller quelque part et éviter de contaminer/être contaminé, d'après le gouvernement.

« Un irresponsable n'est plus un citoyen. »

Cette phrase est issue du même entretien, donné au Parisien. « Le fait même que l'on pose la question du refus de soin pour des gens non-vaccinés est un drôle de virus. Et ça, c'est l'immense faute morale des antivax : ils viennent saper ce qu'est la solidité d'une nation. Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n'est plus un citoyen. »

« Je traverse la rue, je vous trouve du travail. »

À la mi-septembre 2018, lors des portes ouvertes de l'Élysée pour les journées du patrimoine, un jeune de 25 ans raconte au chef de l'État qu'il ne trouve pas d'emploi dans son secteur, l'horticulture. Emmanuel Macron lui rétorque alors : « Si vous êtes prêt et motivé, dans l'hôtellerie, le café, la restauration ... ou dans le bâtiment [...] Je traverse la rue, je vous en trouve ! Ils veulent simplement des gens qui sont prêts à travailler, avec les contraintes du métier. » Des métiers qui n'ont rien à voir avec l'horticulture donc.

« Les gens qui ne sont rien. »

Nous sommes le 29 juin 2017 et Emmanuel Macron inaugure un incubateur de start-ups à Paris. S'agissant de la Halle Freyssinet, une ancienne gare de marchandises du XIIIè arrondissement, Emmanuel Macron tente alors un parallèle entre le monde de l'entreprenariat et une gare : « Une gare, c'est un lieu où on croise les gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien. » Quand elle était en activité, cette gare n'a pourtant vu passer que des marchandises et des manutentionnaires...

« Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien. »

Prononcée le 1er juin 2017 lors d'un déplacement en Bretagne, cette plaisanterie fait référence à l'immigration illégale à Mayotte, venant des Comores voisines. En employant le pronom défini « du », cette tournure fait référence aux migrants comoriens comme d'une quantité indénombrable, d'une marchandise, et les réifie : une tournure que ses opposants qualifieront de raciste.

« La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler. »

Le 28 mai 2016, Emmanuel Macron est alors ministre de l'économie. Il se déplace dans l'Hérault, dans la ville modeste de Lunel. En pleines discussions sur la loi Travail, des militants CGT l'interpellent : « Vous, avec votre pognon, vous achetez des costards. », ce à quoi Emmanuel Macron répond : « Vous n'allez pas me faire peur avec votre T-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler ».

Des femmes ouvrières « pour beaucoup illettrées »

Le 17 septembre 2021, le ministre de l'économie parle sur Europe 1 du cas de travailleuses, menacées par la fermeture des abattoirs Gad : « Il y a dans cette société une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. Pour beaucoup, on leur explique : "vous n'avez plus d'avenir à Gad ou aux alentours. Allez travailler à 50 ou 60 kilomètres". Ces gens-là n'ont pas le permis de conduire. [C'est pourquoi il faut des] réformes qui créent de la mobilité et de l'activité. »

« Le bus pourra bénéficer aux pauvres. »

Le 15 octobre 2014, Emmanuel Macron présente son projet de loi visant à ouvrir le trafic des cars interrégionaux. « Les pauvres qui ne peuvent pas voyager, voyageront plus facilement, oui. Car l'autocar, c'est huit à dix fois moins cher. Lorsqu'on regarde qui voyage en autocar, ce sont les familles plus modestes, ce sont les jeunes, les sans emplois ou les emplois les plus précaires, les plus fragiles. [C'est donc] une mesure de justice, d'efficacité et un potentiel d'activité dans le secteur des transports avec la création de plusieurs milliers d'emplois. »

« La France est une nation de 66 millions de procureurs »

En déplacement dans l'Essonne en janvier 2021, Emmanuel Macron parle de la façon dont les français critiquent systématiquement la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. Emmanuel Macron regrette « cette espèce de traque incessante de l'erreur. Nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs. C'est pas comme ça qu'on fait face aux crises et qu'on avance. »

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