Le film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre de 2002 est réalisé par Alain Chabat, qui joue d'ailleurs le rôle de César. Il s'agit de l'adaptation de la bande dessinée Astérix et Cléopâtre de 1963. Dans cette histoire, Cléopâtre, reine d'Egypte, veut prouver à César la grandeur de son pays en lui faisant construire un palais en 3 mois. L'architecte Numérobis, incarné par Jamel Debbouze, va faire appel aux gaulois pour l'aider dans sa tâche.
Le film d'Alain Chabat est un immanquable du cinéma français si vous ne l'avez jamais regardé, tant par son casting d'acteurs que par ses scènes cultes et le fameux monologue du personnage Otis incarné par Edouard Baer. Si vous ne connaissez pas la tirade à rallonge par coeur, pas d'inquiétude, vous pouvez la trouver dans cet article.
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Quel est le célèbre monologue d'Edouard Baer dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre ?
Dans le film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, le personnage de Otis incarné par Edouard Baer récite un monologue dans une scène culte. Suite à une question anodine de Panoramix, lui demandant : « C'est une bonne situation, ça, scribe ? », Otis lui rétorque le monologue suivant :
« Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n’est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… Je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent : « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? » Eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi… ».
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