Après l'épidémie de covid-19, qui a eu un impact considérable à l'échelle mondiale, le monde entier redouble de vigilance lorsque la communauté scientifique annonce la découverte de cas d'une maladie habituellement peu répandue.
La variole du singe, de son nom scientifique orthopoxvirose simienne, n'est pas une variole, et ne découle pas vraiment du singe. Frappant habituellement les pays en voie de développement en Afrique, plusieurs cas auraient été relevés dans différents pays d'Europe. La Belgique a pris la décision de contraindre les infectés à s'isoler, et elle pourrait être suivie par d'autres pays.
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Quelles sont les symptômes de la variole du singe ?
Les symptômes de la variole du singe sont la fièvre, des maux de tête, une adénopathie (hausse de volume des ganglions lymphatiques, au niveau de la gorge), des douleurs musculaires, des maux de dos et une très grande fatigue.
Plusieurs cas ont déjà été repérés dans l'hexagone. Les scientifiques se veulent pourtant rassurants, pour plusieurs raisons :
- d'après les éléments dont disposent les scientifiques, cette maladie serait moins contagieuse que le covid, seulement via l'échange de fluides. Cette maladie aurait particulièrement touché les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels. Exit donc la contamination dans des lieux clos par des micro-goutelettes comme avec le covid, a priori.
- les personnes ayant été vaccinées contre la variole avant 1984, c'est-à-dire néées en 1979 et avant, seraient protégées contre cette maladie.
La Belgique a décrété que les malades de la variole du singe devraient s'isoler pour au moins trois semaines s'ils sont contaminés par cette maladie. Le confinement ne concernera donc que les personnes qui sont des cas avérés de la maladie, et pas de cas-contact par prévention (source).
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