Depuis quelques années, Tiktok est devenu le réseau social le plus populaire, en particulier auprès des adolescents. Des millions d'utilisateurs utilisent quotidiennement cette plateforme pour y poster du contenu très diversifié. Il est possible de trouver un large choix de contenu sur le réseau social : des tutos, des recettes de cuisine, des DIY, des influenceurs, promotions de produit et autres vidéos gags...
Plus importants encore, ce sont les danses et les challenges qui sont particulièrement répandus sur cette plateforme et qui deviennent très vite virales. Dans un format très court et proposant automatiquement la lecture de la vidéo suivante, ce format stimule en permanence la curiosité et l'attention de ses utilisateurs. Récemment, des rumeurs sont apparues quant à la suppression du réseau social en France.
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L'application Tiktok va-t-elle être supprimée en France ?
Aucune date formelle n'a pour l'instant été donnée quant à l'arrêt de la disponibilité de Tiktok sur les plateformes de téléchargement de Google (Play Store) et Apple (AppStore). Toutefois, la menace est sérieuse. Dans un article du média Buzzfeed, des employés de ByteDance (maison mère de Tiktok basée en Chine) ont révélé que la Chine a plusieurs fois eu accès aux données d'internautes américains.
« Tout est vu en Chine. »
Brendon Carr, commissaire à la Commission fédérale des communications américaine (FCC), a appelé Google et Apple à bannir de leurs plateformes Tiktok, afin d'éviter l'espionnage chinois.
« TikTok n’est pas juste une autre application vidéo. C’est le loup déguisé en agneau. Il récolte des quantités de données sensibles qui, selon de nouveaux rapports, sont accessibles à Pékin. »
Pour l'instant, les plateformes ne sont pas obligées de bannir Tiktok : toutefois, elles ont jusqu'au 8 juillet pour justifier leur choix si elles décident de ne pas bannir Tiktok.
Cette nouvelle peut paraître assez ironique, surtout venant des autorités de surveillance américaines. Révélée par Edward Snowden en 2013, l'ampleur de la surveillance numérique mise au point par les États-Unis et la Grande-Bretagne par la NSA filtre tout ce qui passe par les opérateurs et les réseaux sociaux américains, y compris les données concernant des profils étrangers : Facebook, Twitter, Gmail, Instagram, Snapchat... Ce programme, appelé PRISM, collectait également les données d'institutions internationales comme l'ONU ou la Commission Européenne. Une surveillance qui ne s'arrête pas là, puisqu'elle va jusqu'à filtrer les données transitant par les câbles sous-marins. Depuis 2013, peu de choses ont changé aux États-Unis ; l'Union Européenne a quant à elle quelque peu musclé sa législation sur les données personnelles.
En l'espace de seulement quelques années, la plateforme est devenue particulièrement populaire, notamment auprès des plus jeunes. Proposant à ses utilisateurs un contenu qui s'adapte constamment à leurs goûts grâce à des algorithmes, il permet constamment de capter leur attention (source).
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