Le chatbot de Google, Bard, fait son entrée en Europe et en France, marquant ainsi une étape importante dans son expansion. Quelques mois après l'arrivée fracassante de ChatGPT, mettant l'Intelligence Artificielle à la portée de tous, ce fût la panique parmi les grandes firmes américaines du numérique.
Fruit du long travail d'OpenAI, entreprise « à but lucratif plafonné » fondée par quelques magnats de la tech californienne (dont le célébrissime Elon Musk), l'IA compile énormément de données collectées sur Internet, de façon à les retranscrire aux internautes en fonction de leurs requêtes. Désormais, d'autres firmes veulent se positionner sur ce segment, dont Alphabet, la maison mère de Google.
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Au micro de BFM TV, son créateur, Jack Krawczyk, souligne l'importance de préserver l'imagination et présente Bard comme une collaboration visant à amplifier la créativité des utilisateurs. Il insiste sur le fait que Bard est conçu comme une aide plutôt qu'un substitut à l'intelligence humaine, et met en avant la transparence dans le fonctionnement de Bard, ainsi que dans l'utilisation et la récupération des informations. Il comprend les craintes suscitées par cette technologie, et souligne qu'il est essentiel d'écouter ces préoccupations pour établir la confiance. Ainsi, Jack Krawczyk affirme que Bard ne reproduira jamais textuellement des œuvres protégées par le droit d'auteur et insiste sur le besoin d'équilibre entre utilité et environnement dans le déploiement de Bard. Créée il y a seulement trois mois et demi, cette IA générative offre déjà de nombreuses possibilités d'utilisation novatrices : la principale innovation de Bard réside dans le lien fait avec le moteur de recherche Google, qui renvoie vers des pages Web pour compléter les informations. De même, cette IA sera capable de traiter les images, chose impossible avec ChatGPT.
Toutefois, l'IA conserve les mêmes limites que sa consœur ChatGPT : il est essentiel d'adresser à Bard des demandes précises pour éviter des réponses incorrectes. Jack Krawczyk se montre optimiste : à l'avenir, Bard pourrait éventuellement surpasser Google Assistant sur les appareils connectés, mais son créateur souligne l'importance de la transparence dans cette évolution. Google souhaite éviter tout problème potentiel lié à Bard et considère cette étape comme un tournant historique, comparable à la création d'Internet ou du smartphone (source).
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