Le virus de la Covid-19 dispose d'une grande capacité d'adaptation. Il a une forte tendance à muter pour se renforcer. Ces mutations confèrent au virus différents avantages : plus grande contagiosité, plus grande résistance aux vaccins, plus difficilement détectables par les tests de dépistage PCR ou antigéniques... Il s'agit d'un véritable défi à relever pour les laboratoires à l'origine de vaccins et de traitements. Pour lutter contre la propagation du virus, il est important de toujours bien respecter les gestes barrières et les recommandations sanitaires nationales et de l'OMS.
Les chiffres de cette fin d'année sont à la hausse, en France mais également à l'étranger, comme par exemple l'Allemagne qui connaît une situation inquiétante ainsi qu'un grand nombre de pays d'Europe. Des nouvelles mesures ont d'ailleurs été annoncées par Olivier Véran lors de son discours le 25 novembre 2021. Le variant Zeta refait parler de lui en cette fin d'année mais nul besoin de s'inquiéter puisqu'il n'est plus considéré comme un variant sous surveillance par l'OM depuis juillet 2021. Nous vous en disons plus sur ce variant dans la suite de cet article.
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Que sait-on du variant Zeta ?
Il est également connu sous le nom de lineage P.2 et il s'agit d'une variante du SARS-CoV-2 suite à des mutations avec notamment la présence de la mutation E484K et l'absence des mutations N501Y et K417T. Sans rentrer dans les détails, c'est pour ces raisons que l'OMS considère depuis juillet 2021 que le variant Zeta n'est plus préoccupant.
Lorsqu'un nouveau variant est détecté, les scientifiques de l'OMS vont faire des examens et des recherches sur le variant et ses mutations pour attester de sa dangerosité. Le variant est donc dans un premier temps sous le statut de variant à suivre puisqu'il fait l'objet d'analyse. Il peut passer sous l'égide des variants préoccupant comme c'était le cas pour le variant Delta, ou, et c'est le cas du variant Zeta, être retiré des variants à suivre.
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