L'affaire a éclaté le 23 juin 2022, à la suite d'un long article de Mediapart. Au terme d'une enquête de plusieurs mois, le média est parvenu à réunir les témoignages de pas moins de huit femmes, à des degrés de gravité divers.
Ces témoignages vont de la pression psychologique à l'agression sexuelle et au viol. Si plusieurs victimes ont choisi de parler à visage découvert de leur vécu, en laissant apparaître le nom sous lequel elles sont connues sur Youtube, le principal témoignage a été fait sous un pseudonyme : Lisa.
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Qui est Lisa dans l'article sur Dirty Biology ?
Cela n'a aucune importance. Si la personne ayant témoigné ne voulait pas que son vrai nom apparaisse, il faut le respecter. C'est pourquoi nous ne donneront pas la réponse à cette question.
Sur les réseaux sociaux, certaines personnes ont écrit le nom d'une Youtubeuse dont ils pensent qu'il pourrait s'agir de Lisa, suscitant immédiatement la colère d'autres internautes. Ils se basent sur des éléments donnés dans l'article (chronologie, partenariats, plus d'un million d'abonnés...).
Dans ce type d'affaires, le plus important est d'écouter les victimes, et de les croire.
Star de YouTube, Léo Grasset est mis en cause par plusieurs femmes.
— Marine Turchi (@marineturchi) June 23, 2022
Longue enquête de @LenaBred et @SophieBoutboul sur @Mediapart https://t.co/lAA9i5Uuii
Face à ces accusations, le youtubeur a publié un communiqué, expliquant qu'il se défendait des faits énoncés, et qu'il se tenait à disposition de la justice.
— Léo Grasset (@dirtybiology) June 23, 2022
Aujourd'hui, la plupart des femmes de ce milieu ayant eu à faire à Léo Grasset sont entrées en contact les unes avec les autres, et ont choisi d'en parler entre elles, de se soutenir. En attendant d'éventuelles actions en justice, le fait de rendre public cette affaire permet de montrer qu'aucun milieu n'est épargné, et qu'il faut apporter le plus de soutien possible aux personnes ayant été victimes de ces actions.
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