Le 8 mars 2022 est l'occasion de rendre hommage aux femmes, mais également de sensibiliser et alerter l'opinion sur desproblèmes très graves subis par les femmes, encore aujourd'hui.
Parmi ces problématiques, les inégalités salariales, les violences conjugales ou encore la précarité menstruelle seront au coeur des enjeux. Un rassemblement aura lieu à Paris à la gare du Nord à partir de 13 heures, le mardi 8 mars 2022.
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Le cortège se réunira à partir de 13 heures, devant la gare du Nord. Il partira à 14 heures, et ira ensuite place de la République, cimetière du Père Lachaise, lycée Voltaire puis se dispersera devant l'hôpital Tenon.
De nombreuses organisations et partis prennent part à cette marche : Maison des femmes de Paris, ou encore Collectif Féministe Contre le Viol, CGT, Europe Ecologie Les Verts, Parti Socialiste, Parti communiste, l'Unef, la France Insoumise...
Rendez-vous à 13h à Gare du Nord.
— 8 mars : grève féministe (@greve_feministe) March 7, 2022
Alors que la « grande cause » du quinquennat n’a été que communication, nous donnons rendez-vous à toutes les femmes.
Le #8mars2022 on s’arrête tout.e.s. On se met en grève. Plus de bla bla, des actes. Ne nous libérez pas, on s’en charge ! pic.twitter.com/cdbT11iW4v
En France comme dans le monde, la lutte pour les droits des femmes est encore un sujet pour lequel un très long chemin reste à faire. Ce jour est l'occasion de commémorer la mémoire de grandes figures du féminisme et de leur lutte, mais aussi de donner plus de parole et d'espace médiatique à certaines causes. Le passage devant le cimetière du Père Lachaise sera l'occasion de commémorer la mémoire des 600 femmes victimes de féminicides depuis le début du mandat d'Emmanuel Macron. Violences verbales et physiques faîtes au femmes, inégalités salariales, précarité menstruelle, sensibilisation aux problèmes de santé touchant les femmes (endométriose, certains cancers...), il convient absolument de ne pas tomber dans le cliché imbécile d'une journée durant laquelle il faut offrir aux femmes des babioles, mais prendre à bras le corps des problèmes de fond graves. Dénoncer les comportements problématiques de certains hommes, mettre sur la table les enjeux d'égalité salariale, développer l'écoute chez les profesionnels de santé et les forces de l'ordre quant aux troubles et aux violences faîtes aux femmes... Autant de domaines où il reste encore beaucoup à faire.
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