Depuis le 1er mai 2021, les personnes atteintes de comorbidité ont le droit de se faire vacciner. Elles en avaient déjà la possibilité auparavant, à condition d'avoir une prescription médicale : ce n'est désormais plus nécessaire.
Cela permet donc d'accélérer la campagne de vaccination en cours en France, en l'ouvrant progressivement à de nouvelles tranches d'âge. Toutefois, la France garde, avec le reste de l'Union Européenne, un important retard par rapport à d'autres pays comme Israël, les États-Unis ou encore la Grande-Bretagne. La dangerosité de ces comorbidités ne sont donc plus à la discrétion des médecins, mais toute personnes ayant des comorbidités appartenant à cette liste.
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Quelles sont les comorbidités permettant d'être vacciné ?
Ce terme désigne le fait d'avoir une maladie (ici en l'occurence la covid-19) en plus d'un trouble initial chronique pouvant être grave, comme du diabète, de l'hypertension, de l'asthme...
Le terme existe également en psychologie, avec un sens différent que nous écarterons ici.
La Haute Autorité de Santé a identifié plusieurs risques de comorbiditié, pouvant accroître les complications en cas de contamination à la covid-19 :
- diabète de type 1 et 2
- obésité (IMC supérieur à 30)
- hypertension artérielle
- BPCO (Bronchopneumopathie Chronique Obtructive, une maladie respiratoire chronique fréquente ayant pour symptôme une inflammation des bronches
- trisomie 21
- cancers
- insuffisances rénales
- transplantation d'organes ou de cellules souches
- troubles psychiatriques, démence
- maladies hépatiques (dont cirrhose)
- antécédents d'accident vasculaire cérébral
Parmi ces différentes pathologies, la Haute Autorité de Santé met à jour régulièrement la liste de ces comorbidités. Parmi ces différentes pathologies, certaines octroient une priorité particulière pour la vaccination, en particulier :
- la trisomie 21
- la transplantation récente d'organes
- des insuffisances rénales dialysées
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