Les personnes de moins de 55 ans qui ont déjà reçu une première dose du vaccin AstraZeneca devront recevoir une deuxième dose d’un autre vaccin, celui de Pfizer ou Moderna. Cette décision a été annoncée ce vendredi par la Haute autorité de santé (HAS). Elle est la conséquence du choix de ne vacciner que les plus de 55 ans avec ce sérum à vecteur viral (AstraZeneca). Car les rares cas de thromboses et de caillots sanguins ont été observés uniquement sur les patients de moins de 55 ans.
Combiner deux vaccins différents ne pose pas problème, au contraire, selon la HAS, les réponses immunitaires sont plus importantes lorsqu'on utilise deux doses différentes. (source)
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Vaccin différent pour la deuxième injection chez les moins de 55 ans
Il y a plus de 500 000 personnes de moins de 55 ans qui ont reçu une première dose du vaccin d’AstraZeneca entre le samedi 6 février et le samedi 13 mars. Ils devront recevoir leur deuxième injection avec un vaccin à ARN messager, c’est-à-dire les vaccins produits par Pfizer-BioNTech et Moderna.
L’administration du vaccin a bien repris en France, quelques jours plus tard après l’arrêt des prescriptions suite à quelque problèmes, conformément aux conclusions favorables de l’Agence européenne des médicaments (AEM), l’autorité sanitaire française a recommandé, dans son avis du 19 mars, de réserver ce vaccin aux plus de 55 ans. Cependant des patients de moins de 55 ans étaient déjà engagés dans le processus avec le vaccin d’AstraZeneca. Il était prévu d’injecter une seconde dose d’AstraZeneca dès la mi-avril, cette dose se fera avec les vaccins Pfizer et Moderna pour tous les moins de 55 ans.
Cette deuxième injection concerne d’abord les soignants, auxquels l’accès au vaccin d’AstraZeneca a été autorisé le 6 février dans des centres de vaccination.
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