C'est un rendez-vous attendu avec impatience par tous les fans de football du monde entier : négocié en 2015, le mondial de football 2022 aura lieu en novembre.
Le choix de cette date n'est pas dû au hasard : lors de l'annonce du choix du Qatar comme pays organisateur en 2015, une polémique avait alors éclaté sur les conditions météorologiques très difficiles de ce pays situé dans la péninsule arabique. Les hautes instances de la FIFA avaient alors consenti à déplacer la compétition en novembre : de tels aménagements ont déjà eu lieu sur quelques jours, mais jamais la compétition n'avait eu lieu aussi tard dans l'année.
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Pourquoi la coupe du monde de football 2022 aura-t-elle lieu en novembre ?
Organisée au Qatar, le climat aride et sec de ce pays a en moyenne des températures dépassant les 40 degrés l'été. Sous ce climat, difficile d'organiser des compétitions sportives, ou même de déplacer des foules. En novembre et en décembre, la température au Qatar se trouve plutôt aux alentours d'une vingtaine de degrés, ce qui est bien plus propice à l'organisation d'une compétition sportive à l'extérieur.
Si le pays organisateur avait tenu a rassurer les plus sceptiques, en affirmant que le stade en plein air, le Khalifa International Stadium de Doha sera climatisé aux alentours de 26°C, il n'en serait pas de même des terrains d'entraînement pour toutes les équipes participant à la compétition. Dès lors, il risquait d'y avoir un désaventage, et que cela ne pénalise sérieusement les performances sportives des joueurs.
C'est pourquoi en 2015, lors de l'attribution de l'organisation de la coupe du monde 2022 au Qatar, une grande polémique a éclaté. Des joueurs, mais également des journalistes et des ONG ont contesté la pertinence du choix de ce pays, n'hésitant pas pour certains à évoquer les zones d'ombre ayant accompagné l'attribution de la compétition au Qatar. En signe de conciliation, la FIFA a donc décidé de décaler la compétition. Ce n'est pas la compétition est décalée : en 2002, alors que le mondial avait lieu en Corée et au Japon, il avait été avancé de quelques semaines pour éviter la mousson et ses pluies diluviennes. La FIFA a aussi appris des conditions terribles du mondial 1986 au Mexique et 1994 aux États-Unis (notamment au Texas), les températures avaient atteint parfois les 40°, un seuil sous lequel une activité sportif intense peut devenir dangereuse (source).
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