Situé au large de la Tanzanie, l'archipel de Zanzibar est un joyau paradisiaque dans l'Océan indien. Autour de la ville de Zanzibar, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, les hébergements touristiques ne désemplissent pas.
Et pour cause : les conditions pour partir à Zanzibar sont bien moins drastiques que la plupart des autres destinations. Les hoteliers font donc le plein, pour leur plus grand plaisir, et les vacanciers profitent de congés « comme avant », sans gestes barrière ni distanciation sociale.
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Quelles sont les conditions requises pour partir à Zanzibar ?
Le pays n'impose aucune mesure particulière à l'heure actuelle, pas même de test PCR ni de quarantaine pourtant obligatoire dans la plupart des pays du globe. D'autres pays comme la Chine vont même encore plus loin avec un test rectal.
Rien de tout cela donc vers la Tanzanie, dont dépend Zanzibar. Pourtant, le site internet du ministère des affaires étrangères, France Diplomatie, met bien en garde :
« Malgré l’absence de chiffres officiels depuis fin avril 2020, le virus de la COVID-19 circule activement en Tanzanie, en particulier dans les zones touristiques comme Zanzibar et Arusha, du fait du brassage de voyageurs internationaux et de l’absence de mesures locales de prévention. La capacitaire sanitaire étant très limité, tout déplacement non essentiel vers la Tanzanie est strictement déconseillé. Les Français de passage doivent prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter une contamination (port du masque, lavage fréquent des mains et distanciation sociale). »
Attention donc, car en France les conditions de retour des touristes français sont elles strictes. Les touristes revenant sur le territoire doivent effectuer un test PCR qui doit être négatif à leur retour, s'isoler sept jours, puis doivent présenter à nouveau un test PCR négatif pour rompre leur isolement.
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Si le pays n'applique pas de mesure, c'est peut-être aussi pour bénéficier d'un avantage comparatif vis-à-vis des autres destinations touristiques, plutôt que parce que le virus n'y est pas présent. Avec des infrastructures médicales défaillantes, le vice-président du pays est même décédé des suites de la covid-19, preuve que le virus y est très actif.