Après des mesures locales exceptionnelles prises pour endiguer l'épidémie à Nice, le gouvernement semble pour l'instant opter pour des mesures locales pour éviter de pénaliser tout le pays.
Parmi les annonces faites vis-à-vis de l'agglomération de Nice, la mise en place d'un confinement le week-end, la fermeture de certains commerces non-alimentaires, le renforcement de la campagne de vaccination avec la livraison de nouvelles doses, ou encore l'interdiction de se regrouper dans l'espace public.
-
À lire aussi
Quand le ministre de la santé va-t-il prendre la parole ?
Le ministre de la santé Olivier Véran devrait prendre la parole depuis la sous-préfecture vers 15 heures le 24 février.
Le gouvernement devrait mettre en place des mesures à l'échelle locale, à l'instar de celles mises en place dans l'agglomération niçoise. C'est un changement important de paradygme, puisque au lieu de définir des mesures globales sur tout le territoire national, la mise en place de mesures locales permet de juguler l'épidémie là où elle explose, sans pénaliser les zones du territoire où elle serait moins active.
Au lieu de les définir dans tout le pays, ou dans des départements et régions spécifiques, l'État a appliqué les mesures à Nice dans la métropole. Un changement d'échelles administratives notoire, qui tend à affirmer l'échelon de la métropole sur celui départemental et régional. On imagine mal l'ensemble du département du Nord, le plus peuplé de France avec des villes majeures comme Lille-roubaix-Tourcoing, Lens, Valenciennes, Douai, Cambrai et Maubeuge être confiné.
-
À lire aussi
Cette prise de parole devrait initier un processus de concertation avec les élus locaux et les autorités sanitaires, et pourrait aboutir à la mise en place de mesures durcies.