C'était une proposition de loi portée par la députée LREM (La République En Marche) Laurence Vanceunebrock : celle de créer un nouveau délit dans le code pénal concernant les pratiques souhaitant « guérir » les personnes lebiennes, gays, bi, transgenre ou toutes les personnes se revendiquant LGBT.
Ce mardi 25 janvier 2022, la proposition de loi a été adoptée à l'unanimité par les députés présents dans l'hémicycle, un grand pas pour la communauté LGBT. À présent, toutes personnes réalisant le délit de « guérir » une personne LGBT pourra être puni de 2 ans de prison et de 30 000 euros d'amende. Si les circonstances sont grave, la peine peut monter jusqu'à 3 années et 45 000 euros d'amende.
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Comme vous avez pu le lire, il s'agit d'une loi permettant de punir sévèrement celles et ceux qui souhaitent « guérir » les personnes de la communauté LGBT. Le Président de la République a expliqué sur Twitter que « Ces pratiques indignes n’ont pas leur place en République. Parce qu’être soi n’est pas un crime, parce qu’il n’y a rien à guérir ».
La #ppl interdisant #TherapiesDeConversion est définitivement adoptée! Je suis fière de mon pays. Plus personne ne pourra prétendre, sous peine de sanctions pénales, pouvoir guérir les #LGBT. #RienAGuerir Merci à tous ceux qui m’ont soutenue. @1ElisaMoreno @lecoindeslgbt pic.twitter.com/jW7YP2VNE1
— Laurence Vanceunebrock (@LaurenceVanceu) January 25, 2022