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Tenue islamique école : de quoi parlait Emmanuel Macron ?

En déplacement à Marseille au sujet de l'éducation, le Président de la République a évoqué les tenues islamiques. De quoi s'agit-il ?

C'est un sujet récurrent de l'actualité en France, sous différentes formes et dans différents lieux. Toutefois, la loi française est claire : les signes religieux visibles sont proscrits dans le cadre scolaire, pour les élèves comme les enseignants. Ils sont toutefois tolérés pour les accompagnateurs de sortie scolaires.

Interrogé sur un article du journal l'Opinion vis-à-vis de la prolifération de « tenues islamiques » avec de nombreux incidents signalés aux abords de lycées dans plusieurs académies de France, Emmanuel Macron a voulu se montrer ferme.

Quelles sont les tenues islamiques désignées par Emmanuel Macron ?

Ces tenues ne sont pas uniquement de celles que l'on désigne sous l'appellation du voile (hijab). Elles sont mixtes, et si elles sont strictements interdites à l'intérieur des établissements, il n'est pas possible de les interdire aux abords des établissements, du moment qu'elles sont à l'extérieur. Parmi ces tenues, on trouve :

  • le kamis (tunique masculine blanche, principalement portée le vendredi)
  • l'abaya (robe féminine noire)
  • le hijab (voile partiel féminin)

Bien que ces événements aient été relevés de façon de plus en plus fréquente partout en France, il n'en sont pas non-plus devenu un phénomène de masse.

Emmanuel Macron n'hésite pas à reprendre les termes de l'article en parlant d'épidémie de ces phénomènes aux abords d'établissements scolaires :

« Comme sur toute matière, quand il y a des épidémies, il faut qu'il y ait des symptômes et on mesure. Donc nous sommes en situation constamment de mesurer [...] ces informations. Là-dessus je vais être très clair, la politique que je veux conduire est toujours la même, celle de la vérité. Il ne doit y avoir aucun tabou, aucun interdit et non plus aucun fantasme. Donc moi je veux de la vérité, de la clarté sur tous les chiffres. Et ensuite je veux que la loi de la République s'applique. Et la loi est très claire : pour tous les élèves dans nos écoles, il n'y a pas de signes religieux, quels qu'ils soient. Nous allons avec monsieur le ministre regarder, mesurer et répondre avec la plus grande clarté à toutes les situations qui ne respectent pas les lois de la République. »

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