Le ministre Jean Castex a annoncé ces derniers jours vouloir réatteindre un objectif de 100 % de télétravail dans toutes les entreprises où c’est possible. Cet impératif a pour but de limiter la propagation du coronavirus au sein des entreprises, mais aussi de limiter les croisements au sein des transports en commun.
Le télétravail étant demandé à toutes les entreprises où c’est possible, depuis le début de la pandémie le nombre de télétravailleurs a augmenté, certains n’ayant pas le matériel adéquat pour le réaliser pleinement et en toute sécurité, cela a pu leur apporter des frais supplémentaires. Des indemnités sont mises en place pour les salariés qui en ont besoin. (source).
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À quelles indemnités liées au Télétravail ai-je le droit ?
La prise en charge de tout ou d’une partie des frais liés au travail à distance est belle et bien inscrite dans les textes. D’après l’Urssaf : « Lorsque le salarié en situation de télétravail engage des frais, l’allocation forfaitaire versée par l’employeur sera réputée utilisée conformément à son objet et exonérée de cotisations et contributions sociales dans la limite globale de 10 € par mois, pour un salarié effectuant une journée de télétravail par semaine. (Cette allocation forfaitaire passe à 20 € par mois pour un salarié effectuant deux jours de télétravail par semaine, 30 € par mois pour trois jours par semaine…). » (source).
Pour faire simple :
- Si vous télétravaillez 1 journée par semaine, l’employeur doit vous verser 10 € d'indemnité par mois.
- Si vous télétravaillez 2 journées par semaine, l’employeur doit vous verser 20 € d'indemnité par mois.
- Et ainsi de suite, vous multipliez ce résultat selon le nombre de jours que vous travaillez par semaine, si vous travaillez 5 jours par semaine, l’employeur devra vous verser 50 € à la fin du mois.