Si vous n'avez jamais entendu parlé du mot « syndémie », c'est tout à fait normal. C'est un mot qui est apparu dans les années 1990 et qui refait surface en ce moment avec le coronavirus. Car depuis le début, tout le monde parle de cette épidémie comme une pandémie, c'est-à-dire une épidémie qui atteint un grand nombre de personnes dans une zone géographique très étendue.
Or, après plus d'un an de coronavirus, il y a différents constats : le coronavirus touche plus certaines populations que d'autres (comme les personnes âgées). La syndémie apporte une dimension sociale à l'épidémie là où le mot pandémie est général. Tout cela est expliqué dans le détail par Richard Horton, rédacteur en chef de The Lancet (source).
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Différences entre une pandémie et une syndémie pour le coronavirus
Pourquoi ce mot fait parler de lui aujourd'hui ? Car depuis la fin 2020, le rédacteur en chef de The Lancet a sorti un long papier donnant des justifications concernant l'utilisation du mot syndémie. Car selon lui c'est la crise sociale et écologique qui a mené à cett épidémie (on peut également parler de pandémie pour cela), mais surtout qu'en fonction des niveaux sociaux des individus, de leurs âges et de leur situation géographique, le coronavirus frappe différemment. C'est ce qui différencie grandement la syndémie de la pandémie.
Pour le moment, les autorités préfèrent toujours utiliser le terme de pandémie, reste à savoir si cela évoluera dans les prochains mois ou les prochaines années si une telle épidémie refait surface dans le monde. Pour le moment, la situation du coronavirus se stabilise en France, malgré l'apparition du variant Delta dans les Landes par exemple.
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