Malgré les prises de parole régulières du ministre de la santé Olivier Véran, notamment à Metz où la situation liée à la diffusion des variants brésiliens et sud-africains est particulièrement problématique, ni le président ni le premier ministre n'ont pris la parole officiellement.
Pourtant, la situation sanitaire en France, malgré un palier ces dernières semaines, pourrait se dégrader avec la diffusion de variants plus contagieux de l'épidémie.
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Quand le premier ministre va-t-il prendre la parole ?
Pour l'instant, ni le chef du gouvernement, ni le Président de la République n'ont prévu de faire d'allocution.
Il est vraisemblable que lors de la conférence de presse du jeudi 18 février, qui succèdera au conseil de défense sanitaire, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ainsi que le ministre de la Santé Olivier Véran prennent la parole. Il est possible que Jean Castex fasse à cette occasion un discours, faisant le point sur la situation sanitaire dans le pays et donnant la feuille de route à suivre dans les prochaines semaines.
La campagne de vaccination se poursuit avec maintenant 3 vaccins différents, mais à un rythme peu soutenu. Malgré la volonté du gouvernement de mobiliser plusieurs usines pharmaceutiques françaises pour produire des vaccins, la production ne devrait commencer que d'ici quelques semaines.
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La diffusion du variant britannique de l'épidémie, plus contagieux, représente un enjeu majeur. Devenu majoritaire dans de nombreux départements parmi les nouveaux cas détectés, les autorités redoutent un nouveau sursaut de l'épidémie et surveillent de près le nombre de nouveaux cas et d'hospitalisations chaque jour, pour prendre les décisions les plus appropriées. Entre la détresse de nombreux français et des secteurs entiers de l'économie à l'arrêt, et la surcharge des services de santé, le gouvernement doit jauger avec discernement.