Mis en place au plus fort de la crise sanitaire, afin de permettre la fin des confinements et la réouverture progressive des frontières, le pass sanitaire européen permet d'attester de son statut vaccinal, peu importe le pays d'Union Européenne dont l'on est originaire.
Aujourd'hui, seuls la France et le Portugal recquièrent encore le pass sanitaire européen pour pénétrer sur leur territoire. Dans le reste des pays, il a été abrogé devant l'amélioration de la situation sanitaire.
-
À lire aussi
Le pass sanitaire a été prolongé : quelles conséquences ?
Concrètement, cela ne changera pas grand chose pour la population française : si la France est le dernier pays avec le Portugal à l'avoir en place, cela ne touche que les étrangers qui souhaiteraient entrer sur le territoire français, principalement les touristes.
Ce pass n'est pas censé s'adresser à l'ensemble de la population, contrairement au pass sanitaire qui fût un temps requis pour se rendre dans les musées, les bars, les restaurants etc.
De même, en reconduisant le pass sanitaire européen, le parlement européen se réserve la possibilité qu'il soit à nouveau instauré pour entrer dans les pays européens, si une nouvelle vague de l'épidémie venait à voir le jour sur le continent dans les mois à venir. Bien que le virus n'ait pas totalement été enrayé, la situation sanitaire est désormais bien plus viable dans tous les pays d'Europe, avec des taux de contamination assez faibles. Si le taux de contamination du virus reste faible, il y a peu de chances que la pass sanitaire européen soit à nouveau instauré en Europe, en particulier au sein du territoire national dans les bars, cafés, restaurants, musées, théâtres... (source)
-
À lire aussi