De nombreux parcs sont en train de travailler sur leurs réouvertures, Disneyland n’a pas encore donné de date alors que le parc Astérix a donné sa date de réouverture, le 9 juin 2021. C’est la date donnée par le calendrier du déconfinement, fait par le gouvernement. De plus, l’État souhaite que les parcs demandent un pass sanitaire à ses clients.
Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État chargé du Tourisme, avait annoncé le 6 mai que les parcs d'attractions pourraient rouvrir dès le 19 mai, mais que les attractions ne pouvaient pas être mises en service avant le 9 juin. Le gouvernement souhaite que la mise en place du pass sanitaire soit effective avant d'autoriser le public à grimper dans ces manèges.
-
À lire aussi
Pass sanitaire Disneyland : obligatoire ?
De nombreux dirigeants de parc d’attractions ne comprennent pas pourquoi ils doivent demander un pass sanitaire, ils craignent que ce derniers démotive les clients. Dans une période déjà compliquée, l’ajout de cette obligation pourrait faire perdre beaucoup à ces parcs.
Nicolas Kremer, directeur du parc Astérix, explique pourquoi la mise en place d'un pass sanitaire pour pouvoir accéder au parc est une mauvaise idée : « on est une activité d’impulsion, les gens décident la veille pour le lendemain qu’ils viennent. S’il faut faire un test, des papiers, on va perdre de la clientèle. Et puis on n’est pas équipés, tout simplement, pour lire les Pass sanitaires ».
Date, jauge, tous les professionnels sont prêts à en discuter avec le gouvernement. En revanche, il y a énormément d'arguments contre l'application du pass sanitaire. Selon Arnaud Bennet, du Syndicat National des Espaces de Loisirs, d'Attractions et Culturels (SNELAC) : « C'est une aberration complète. C'est injustifié et inapplicable. Injustifié, car nous sommes assimilés aux événements en espaces clos et inapplicable, car cela s'ajoute aux contrôles de sécurité imposés par Vigipirate, ce qui va créer des troubles aux caisses ».
Un avis partagé par beaucoup de parcs d’attractions, avec déjà pas mal de mesures sanitaires, l'ajout de cette contrainte peut potentiellement faire fuir énormément de clients.
-
À lire aussi