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Macron suppression CAPES Éducation Nationale : quelles sont les pistes du Président pour réformer l'enseignement ?

Emmanuel Macron commence à façonner son programme, et s'attaque à l'éducation nationale avec une réforme qui promet de très nombreux changements.

Le Président de la République commence doucement à distiller des éléments de son programme à l'approche de l'élection présidentielle. Parmi ses éléments, l'éducation avait déjà fait l'objet de réformes sous son premier quinquennat, avec la réforme du lycée et du baccalauréat, sur laquelle le ministre est déjà en train de revenir.

Désormais, Emmanuel Macron et la majorité veulent aller plus loin en mettant en fin à un certain nombre d'éléments, étroitements liés au statut d'enseignant : le CAPES, diplôme nécessaire pour devenir enseignant, pourrait être supprimé, tout comme l'emploi à vie.

Quelles sont les propositions d'Emmanuel Macron sur le CAPES et l'Éducation Nationale ?

Ce ne sont pour l'instant que des suggestions, mais le Président de la République voudrait revoir de fond en comble le statut des enseignants. Parmi les pistes envisagées, on trouve :

  • la suppression du CAPES, le diplôme permettant de devenir enseignant du secondaire (collège et lycée)
  • la suppression de l'emploi à vie, avec donc la possibilité pour les enseignants de perdre son emploi (sous certaines conditions encore non-précisées)
  • la fusion du ministère de l'Éducation Nationale avec celui de l'Enseignement supérieur et de la recherche et celui de la Culture, au sein d'un « super ministère » qui pourrait être géré par l'actuel ministre de l'économie, Bruno Le Maire

Il ne s'agit pour l'instant que de pistes de réflexion, qui pourraient être détaillées prochainement. Mais depuis longtemps, les enseignants dénoncent la précarisation de leur métier : gel du point d'indice (donc perte progressive de pouvoir d'achat, due à l'inflation), très faible salaire en sortie de diplôme (niveau bac+5), postes difficiles, classes surchargées, formations trop courtes, beaucoup de recrutements de contractuels (donc sans le statut d'enseignant)...

L'enjeu est grand pour la République en Marche : il s'agit de convaincre les ferferf enseignants et personnels de l'Éducation Nationale, mais également les nombreux parents d'élèves. Des propositions visant plutôt son aile gauche, si les propositions qui viennent contre-balancer ces suppressions sont à la hauteur (source).