Attaché au fait de représenter la France à l'international et d'en porter le savoir-faire et les valeurs, le président de la République Emmanuel Macron s'est exprimé le 18 avril devant la chaîne de télévision américaine CBS.
C'est l'occasion pour lui de présenter les ambitions internationales de la France au grand public étranger. Dans un anglais courant, Emmanuel Macron a détaillé les ambitions de la France en matière de diplomatie, d'écologie mais aussi à propos de la covid-19 et du retour progressif à la normale.
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L'annonce la plus marquante de cette interview est l'horizon maintenu pour entamer les réouvertures de certains restaurants et bars au début du mois de mai. Ces lieux publics, particulièrement sensibles dans la transmission du virus, sont fermés depuis maintenant plusieurs mois, mettant tout une filière à l'arrêt.
Il a aussi ouvert la porte au retour de touristes étrangers, en particulier américains, pour lesquels la France est une destination privilégiée. Il évoque ainsi la mise en place d'un certificat pour les personnes qui seraient vaccinées, voire la mise en place de tests PCR négatifs obligatoire, comme cela fût un temps la norme.
Sur le climat, le président a abondamment salué le retour du président américain Joe Biden au sein de l'accord de Paris, signé à l'occasion de la cop21 sous la présidence de François Hollande. Cet accord fixe l'ambition de limiter la hausse de température à deux degrés d'ici 2100, et a été ratifé par 195 pays. Toutefois, même au moment de sa signature en 2015 par l'administration de Barack Obama, les États-Unis ont fait en sorte qu'aucune mesure contraignante ne soit incluse dans cet accord. Le retrait de l'accord entamé par l'administration Trump a mis longtemps a être effectif, à peine quelques mois avant le départ de Donald Trump.
Il a aussi été question de la relation entre l'Europe et la Russie. Emmanuel Macron a plaidé pour « un dialogue ouvert, apaisé et respectueux avec la Russie ». Toutefois, il définit des « lignes rouges très nettes [sans lesquelles] nous ne pouvons pas être crédibles ». Emmanuel Macron, au sujet des troupes massées à la frontière ukrainienne par la Russie, a estimé « cette situation inacceptable » avec une « désescalade nécessaire du côté de la Russie » (source).
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