La crise sanitaire est un moment particulièrement propice à l'émergence de rumeurs et autres fake news. Avec de tels bouleversements à l'échelle mondiale, certaines personnes trouvent difficile d'admettre que les causes officielles puissent être les vraies.
Elles cherchent d'autres réponses et créent leurs théories. Remettant en question les explications officielles sur l'origine, voire l'existence même du virus, les preuves sont avidement recherchées. Certains auraient même mis au jour des liens entre le Président de la République et le laboratoire Pfizer, affirmant qu'il détiendrait des actions de cette entreprise.
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Le Président de la République est-il actionnaire chez Pfizer ?
Rien ne prouve actuellement que le Président de la République soit actionnaire chez Pfizer.
La rumeur vient notamment d'influenceurs sur les réseaux sociaux, qui sous-entendent qu'Emmanuel Macron serait le banquier de Pfizer, ou qu'il possèderait des parts de cette entreprise.
Qui est le banquier de Pfizer ? pic.twitter.com/t1VubpaIi3
— Ladislas (Bebew) (@Ladislife) July 22, 2021
Ce qui est certain et prouvé, c'est qu'avant de s'engager en politique, le Président de la République a été banquier d'affaire à la banque Rothschild. Là, il a notamment supervisé la fusion-acquisition par Nestlé de la filiale de laits infantiles de Pfizer, adjugée pour 9 milliards d'euros. En tant que chef d'orchestre de cette fusion, Emmanuel Macron aurait touché une part de cette transaction, à hauteur de quelques millions d'euros.
Toutefois, l'ancienne filiale des laits infantiles de Pfizer n'a pas de lien avec l'activité pharmaceutique du groupe. Si la part reçue sur cette fusion-acquisition est avantageuse, rien ne dit que le Président détienne des actions, ou qu'il ait perçu un quelconque avantage de l'achat massif de vaccins effectué par l'Union Européenne.
Le choix des vaccins ne dépend pas du versement de pots de vin ou de dividendes, mais d'un processus de sélection émanant de l'Agence Européenne du Médicament. Ainsi, après les retards de fabrication du vaccin AstraZeneca et les cas de thromboses, l'Union Européenne n'a pas passé de nouvelle commande au consortium anglo-suédois, preuve que le choix du vaccin ne se fait pas selon un argument financier (source).
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