Alors que la pandémie de covid-19 progresse à nouveau, le gouvernement a annoncé la mise en place de nouvelles mesures. C'est lors d'une allocution que le Président de la République a annoncé diverses mesures pour inciter les français à aller se faire vacciner, et pour tenter d'éviter la quatrième vague du virus qui est en train de frapper le pays.
Parmi les mesures mises en place pendant les précédentes vagues, le confinement est sûrement la mesure la plus marquante. Avec différents degré, allant de la fermeture de certains commerces et lieux où la promiscuité est élevée, à une fermeture totale de tous les bureaux, commerces, comme la France a connu au printemps 2020, il existe de nombreuses tonalités de confinement.
-
À lire aussi
Le confinement est-il efficace ?
Une étude menée par des chercheurs de l'université de Stanford, à San Francisco prétendrait qu'un confinement n'aurait pas d'impact sur la propagation de l'épidémie. Les chercheurs californiens ont comparé huit pays, dont la France, qui ont tous mis en place des confinements plus ou moins stricts, avec deux pays ayant mis en place des mesures moins coercitives et sans confinement, la Corée du Sud et la Suède.
Les chercheurs en viendraient à la conclusion que mettre en place un confinement importerait peu. Mais d'après d'autres chercheurs, cette étude souffrirait de certains biais et ne pourrait constituer une base nécessaire pour remettre en cause l'efficacité du confinement. D'après le chercheur français Lonni Besançon auprès de France Culture :
Le souci avec l’article c’est qu’il y a potentiellement des biais méthodologiques dans l’étude qui font qu’on ne peut pas catégoriquement dire que ce qu’ils disent à la fin de l’article est correct.
Il ajoute qu'il existe différents types de confinements, et que certaines données sont à prendre en compte. Ainsi, bien qu'elle n'ait pas mis en place de confinement strict, la Corée du Sud a fermé ses écoles plus longtemps que la France.
De même, les pays européens ont plus de difficulté à fermer leurs frontières car ils sont très interdépendants, avec de nombreux travailleurs transfrontaliers. La mise en place de stratégies zéro covid avec la fermeture des frontières, comme en Australie ou en Nouvelle-Zélande, y est donc bien plus complexe (source).
-
À lire aussi
