Les syndicats de la RATP ont déposé un préavis de grève pour le 29 septembre 2022. Après le mouvement très suivi du 18 février, les syndicats entament un bras de fer avec la direction de la Régie, mais aussi et surtout avec Île-de-France Mobilités sur un certain nombre de griefs.
L'autorité régionale organisant les transports en Île-de-France est en effet en train d'organiser l'ouverture progressive à la concurrences des lignes du réseau francilien, avec pour objectif de faire diminuer les coûts. Les syndicats craignent une dégradation des conditions de travail. Depuis la fin de la crise sanitaire, l'offre de transports n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant, et les sociétés peinent à recruter ou accusent d'importants retards sur la formation de leurs personnels, ce qui a également un impact sur l'offre de transport.
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Quel sera l'impact de la grève de la RATP du 29 septembre 2022 ?
Cette grève devrait toucher tout le réseau RATP francilien : le trafic sera normal sur toutes les lignes de métro, ainsi que sur la ligne A du RER. La ligne B du RER devrait avoir en moyenne 3 trains sur 4 au Sud de la Gare du Nord, et 1 train sur 2 au Nord.
Le nombre de bus sur le réseau de surface devrait en revanche être très réduit, puisque 2 bus sur 3 devraient circuler. Sur le réseau tramway, la moyenne devrait être de 9 tramways sur 10, à l'exception notable du T3a qui sera interrompu entre porte d'Ivry et Porte de Vincennes, avec 1 tram sur 2 sur le reste de la ligne.
Financés par le Conseil Régional d'Île-de-France comme le prévoit la loi, les transports en commun franciliens doivent être peu à peu ouverts à la concurrence. Après que des lignes nouvellement créées aient été concédées à de nouveaux opérateurs (comme le T9 reliant la porte de Choisy à Orly) comme Keolis, filiale de la SNCF, ce sont désormais les lignes existantes qui doivent être par paquet soumises à appel d'offre. La RATP pourrait les conserver, mais elle pourrait aussi les perdre si elle ne les remportait pas.
Dans l'ouverture à la concurrence d'un réseau de transport, le choix de l'opérateur n'échoit en réalité pas à l'usager, mais l'autorité organisatrice (en l'occurence ici IDFM) en fonction d'un cahier des charges qu'elle met au point avec les collectivités (source).
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