Depuis plusieurs années, le gouvernement a pour projet de réformer le système de retraites en France. Après la suppression il y a quelques années de certains régimes spéciaux comme celui des cheminots, le gouvernement veut désormais reculer l'âge de la retraite.
L'enjeu de cette réforme est simple : garantir le financement des retraites en diminuant la durée de perception des pensions de retraites et en augmentant la durée de cotisation au régime de retraite. Il a donc in fine pour but de faire baisser le coût du travail en faisant baisser/maintenant les cotisations telles qu'elles sont actuellement. Ce choix est abondamment critiqué à gauche de l'échiquier politique, aboutissant à la grève prévue le 19 janvier 2023. Cette date est celle choisie par le gouvernement pour présenter son projet de réforme des retraites, contre lequel l'ensemble des syndicats sont mobilisés.
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Quel sera l'impact de la grève du 19 janvier 2023 ?
On ignore encore l'étendue exacte des perturbations de la grève du jeudi 19 janvier 2023. Toutefois, il y a fort à parier que de très nombreux secteurs pourraient être impactés par la grève, notamment ceux où la syndicalisation est élevée : transports, fonction publique, énergie, poste, mais aussi pourquoi pas la grande distribution. Les syndicats pourront compter sur des bastions où ils sont largement représentés afin de porter leurs revendications.
L'impact de ces grèves pourrait être élevé, particulièrement dans des secteurs comme les transports. Ainsi, en Île-de-France, la RATP pourrait voir son réseau être fortement impacté, allant jusqu'à des fermetures de stations, voire de lignes à certaines heures de la journée. Tout cela reste cependant à confirmer, en fonction des déclarations de grève des salariés de ces différents secteurs.
Quelles sont les revendications des grévistes ?
La principale revendication, c'est le retrait de ce projet de loi et le maintien de l'âge de la retraite là où il est actuellement, à 62 ans. Progressivement, en fonction de l'année de naissance, l'âge de la retraite est reculé et le nombre de trimestres d'assurance (c'est-à-dire travaillés et cotisés) augmente, de 166 trimestres pour les personnes nées entre 1955 et 1957 et 172 trimestres pour les personnes nées à partir de 1973. Le principal argument des opposants à la réforme des retraites est le fait que le système des retraites est pour le moment largement financé, et qu'il devrait continuer de dégager de l'excédent sur le long terme (source).
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