Comme chaque semaine, une conférence de presse s'est tenue avec des membres du gouvernement ce jeudi 4 février 2021. Jean Castex (Premier Ministre) et Olivier Véran (Ministre des Solidarités et de la Santé) ont répondu aux journalistes.
Dans cet article, on vous résume les informations importantes dites lors de cette conférence de presse. Puisque la conférence de presse est en direct, l'article sera mis à jour en temps réel.
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La conférence de presse du 4 février 2021 avec Jean Castex et d'Olivier Véran
Le Premier ministre n'a pas annoncé de reconfinement. Il souhaite ouvrir dans les prochains jours les incriptions pour vacciner 1,7 million de personnes supplémentaires en février et en mars.
- La situation reste fragile avec chaque jour 20 000 nouveaux cas, 1600 hospitalisations et 320 décès. Ces chiffres restent élevés et mettent sous pression les hopitaux : 6 malades sur 10 en réanimation ont la covid-19.
- Mais il n'y a pas de nouvelle vague épidémique. Les chiffres sont élevés mais stables, le taux de mortalité par habitant est l'un des plus faibles d'Europe. Le taux de positivité des tests est stable. La stratégie adoptée, en prenant des mesures strictes, et en ne levant pas complètement les mesures, garde l'épidémie sous contrôle.
- Selon l'INSEE, le niveau d'activité est moins impacté que de nombreux autres pays d'Europe
- Les gestes barrière, notamment bien appliqués pendant les fêtes de fin d'année, ont permis d'endiguer l'épidémie
- La diffusion du variant, bien plus contagieux que les autres souches, pourraient conduire à des flambées épidémique. La menace est réelle. Le variant représentait 3,3% des cas en mi-janvier, et 14% aujourd'hui.
« La situation actuelle ne justifie pas pour l'instant un reconfinement. »
Si un confinement n'est pas à l'ordre du jour, il faut néanmoins rester très vigilant. Les mesures mises en place précédemment vont rester en vigueur :
- pas de sortie du territoire, hors motif familial impérieux, et des contrôles PCR pour les transfrontaliers
- développer le télétravail, notamment dans les administrations publiques
- maintien de la fermeture des grandes surfaces de plus de 20 000m²
- se faire tester, autant que possible
Vis-à-vis de la campagne de vaccination, le premier ministre se justifie. Les plus fragiles, et en particulier les personnes âgées et en EHPAD ont été vaccinés en priorité.
Les citoyens doivent adhérer au vaccin, mais elles n'y seront pas forcées. Le délai entre les doses a imposé de retarder l'injection de la première dose. Les personnes atteintes de pathologie grave, les soignants et les personnes de plus de 75 ans restent prioritaires.
Afin d'intensifier le rythme de la vaccination, la fabrication du vaccin sur le sol français sera massifiée. Le gouvernement souhaite ouvrir 1,7 millions de nouveaux rendez-vous pour des nouvelles injections : 500 000 en février, et 1,2 millions en mars.
Le vaccin AstraZeneca, qui a été agréé, sera lui-aussi distribué dès samedi mais principalement vers les soignants puisque l'efficacité de ce vaccin est réduite chez les plus de 65 ans.
Les tests sont primordiaux pour évaluer la propagation de l'épidémie. Le test salivaire sera par exemple massifié, notamment pour le rendre plus acceptable pour les enfants.
Le retraçage des cas, notamment grâce à l'appli TousAntiCovid, est aussi un facteur important pour retracer l'épidémie. Les moyens humains mobilisés.
Le retraçage des variants est aussi très important. Ils finiront par se répandre, mais il s'agit de gagner du temps pour élargir au maximum la couverture vaccinale auprès des plus fragiles.
Les forces de l'ordre vont être mobilisées et renforcées afin d'effectuer plus de contrôles, notamment sur le respect du couvre-feu. Les frontières, aux aéroports mais aussi sur le réseau ferré et autoroutier, seront toujours contrôlées.