Lors de la crise sanitaire en France, l'État a mis en place des nombreuses aides pour supporter les secteurs économiques mis à l'arrêt à la suite de la crise sanitaire. Pour éviter des licenciements et des fermetures d'entreprises en nombre, l'État s'est montré interventionniste, au prix d'une importante détérioration des comptes publics.
Lors de son élection en 2017, Emmanuel Macron avait fait du retour de la France dans les critères de Maastricht l'une de ses priorités : déficit public inférieur à 3% du PIB, et dette publique inférieure à 60% du PIB. Avec la crise sanitaire, la dette publique s'est en réalité alourdie, atteignant la barre symbolique des 100% de PIB.
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À quel montant s'élève la dette liée à la crise sanitaire en France ?
La dette liée à la crise sanitaire en France devrait s'élever à environ 165 milliards d'euros selon le gouvernement : financement de l'activité partielle, mesures d'urgence, mesures de relance... Mais la crise sanitaire est également à l'origine d'une baisse du PIB, et donc d'une baisse des recettes de l'État, tant fiscales qu'en cotisations sociales.
La dette hors covid entre fin 2017 et fin 2021 serait de l'ordre de 240 milliards d'euros, liée à un déficit structurel déjà existant sous François Hollande. Les efforts sur la dépense publique entrepris entre 2012 et 2017 ont permis de ramener le déficit de la France à 3% du PIB, au niveau des critères de Maastricht, à environ 280 milliards de dette supplémentaire par an. Avec 240 milliards d'euros de dette hors covid sous son quinquennat, Emmanuel Macron a donc sensiblement amélioré l'état des comptes publics depuis de le début de son mandat, si l'on exclut les conséquences de la crise sanitaire.
Au total, depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron, la dette publique s'est alourdie de 600 milliards d'euros (source).
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