Comme chaque mercredi, le président de la République devrait organiser à l'Élysée un conseil de défense sanitaire ce mercredi 7 avril 2021. Mais contrairement à la coutume, le porte-parole du gouvernement s'est finalement exprimé le jeudi. Des annonces ont été faites vers 13h30.
Il sera entouré du Premier ministre Jean Castex, mais aussi du ministre de la santé Olivier Véran, ainsi que des représentants des Agences Régionales de Santé, des services hospitaliers et de toutes les parties prenantes de cette crise sanitaire.
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Faut-il s'attendre à des annonces majeures après ce conseil de défense sanitaire ?
Ce conseil de défense sanitaire n'a pas vu d'annonce majeure être prise. Il permet toutefois de faire le suivi sur l'évolution de l'épidémie avec les principaux concernés, en prenant les meilleures décisions possibles.
La vaccination s'accélère peu à peu en France, passant de 1,2 millions d'injections la semaine du 15 mars à 1,9 millions d'injections la semaine du 29 mars
La mise en marche de nouveaux sites de production et de conditionnement de vaccins en France permet peu à peu d'intensifier le rythme de la vaccination, en France et dans le monde. L'ouverture de vaccinodromes, à l'instar de celui du stade de France à Saint-Denis, permettra d'aller dans ce sens. Pendant le mois d'avril, la vaccination sera peu à peu élargie aux personnes de plus de 60 ans, puis aux enseignants et aux forces de l'ordre.
Le choix du gouvernement de fermer les établissements scolaires, annoncé par Emmanuel Macron le 31 mars, a connu des débuts chaotiques avec des pannes le 6 avril. La santé des jeunes fait aussi partie des points qui ont été abordés pendant ce conseil de défense sanitaire.
La France n'a pas souhaité pour l'instant passer de commandes de vaccins Sputnik, fabriqués par la Russie. Mais, dans un cadre européen, de nouvelles décisions pourraient être prises prochainement.
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La saturation des services hospitaliers franciliens est un problème de plus en plus grave. Certains médecins urgentistes ont d'ores et déjà annoncé qu'ils auraient à faire des choix lors des admissions de patients, tant les services sont à saturation.