Avec la progression inquiétante de l'épidémie de covid-19 en France, le gouvernement a décidé de mettre en place des mesures supplémentaires dans deux régions particulièrement touchées : les Hauts de France et l'Île-de-France.
La mesure la plus redoutée mais aussi la plus efficace est la mise en place d'un confinement sur toute la région.
-
À lire aussi
Quelles pourraient être le détail du confinement dans les Hauts de France ?
À ce stade, aucune annonce officielle n'a été faite. Mais le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a bien confirmé mercredi 17 mars que des mesures supplémentaires allaient être prises dans ces régions.
D'après des rumeurs, le gouvernement envisagerait deux scénarios :
- un confinement strict, toute la semaine, mais avec maintien d'un couvre-feu en semaine.
- un confinement partiel, seulement le week-end, comme celui déjà mis en place dans le Pas-de-Calais et la métropole de Dunkerque, mais aussi dans la majeure partie des Alpes Maritimes.
Le gouvernement ne souhaiterait pas fermer les écoles pour l'instant, afin d'assurer une continuité pédagogique pour les élèves mais surtout pour permettre aux parents de pouvoir travailler sans avoir à garder leurs enfants.
Ce confinement pourrait être accompagné de mesures visant à limiter la mobilité entre les régions, pour ne pas propager plus l'épidémie. Bien que l'Île-de-France soit également touchée par des mesures similaires, il semble peu probable que des déplacements soient permis entre ces régions s'il venait à y avoir des restrictions, ce qui pourrait pénaliser le quotidien de nombreux travailleurs, surtout venus de Picardie, et venant travailler dans la Capitale.
-
À lire aussi
De même, des mesures pourraient toucher les travailleurs transfrontaliers et notamment ceux, nombreux dans les Hauts de France, allant en Belgique tous les jours. Jusqu'à présent, les déplacements professionnels étaient toujours autorisés. Seuls ceux à but non-essentiel (par exemple pour un carnaval) étaient interdits depuis le 27 janvier dernier. Les conditions de circulation des travailleurs transfrontaliers pourraient donc être restreintes. Ils doivent déjà se soumettre à un test de moins de 48 heures, voire à une période de quarantaine pour un séjour de longue durée.