L'épidémie de covid-19 connaît une progression inquiétante en France. Le Premier ministre a même qualifié cette progression de « sorte de troisième vague » devant l'Assemblée nationale.
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal fera le point sur les décisions prises à l'occasion du conseil de défense sanitaire, mais aussi du conseil des ministres qui aura lieu juste avant.
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Quelles sont les annonces faîtes lors de la conférence de presse ?
Le porte parole du gouvernement a, conformément à une coutume dont nous célébrons tristement le premier anniversaire, faire le point sur la pandémie de covid-19.
- De nouvelles mesures de durcissement du couvre-feu à l'égard de l'Île-de-France et des Hauts de France. Des décisions devraient à ce sujet être tranchées cet après-midi avec les élus et les autorités de santé de ces régions.
- Le Premier ministre Jean Castex prendra la parole jeudi 18 mars pour détailler ces mesures.
- Le vaccin AstraZeneca reste suspendu jusqu'au 18 mars, le temps que l'Agence Européenne du Médicament mène des enquêtes supplémentaires. La directrice de cette agence, comme le ministre de la Santé Olivier Véran se sont toutefois montrés rassurants, rappelant le 16 mars que ces thromboses était difficilement corrélables à la vaccination, et que même si un lien existait, le rapport entre les avantages et les inconvénients resterait largement à la faveur du vaccin AstraZeneca. Avec à son lancement des données incomplètes lors de son homologation autour de son efficacité sur les plus de 65 ans, puis des retards de livraisons conséquents, et enfin ce soupçon d'un effet secondaire perturbant la circulation sanguine (formation de caillots, ou thromboses), le vaccin AstraZeneca a pu susciter le doute.
- Le transfert de patients vers les régions les moins touchées. Les services franciliens de réanimation étant particulièrement sollicités, des évacuations sanitaires devraient être effectués.
- Il a aussi été question des autres décrets et projets de loi en préparation par le gouvernement sur divers sujets. Si la politique classique passe au second plan à cause de cette pandémie, il n'en demeure pas moins qu'elle n'est pas totalement à l'arrêt.
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