Le temps est assez particulier dernièrement, avec des vagues de chaleurs historiques par la température pour la période et pour la récurrence des épisodes caniculaires. La dernière carte météo montre des valeurs atteignant les 40 °C en Bretagne, le dernier refuge français face à la chaleur.
42°C à Nantes, c'est +17°C au-dessus de la normale comme le rappelle @Marc_Hay_BFMTV. Nous ne vivons plus dans le même monde qu'il y a 10ans. L'urgence climatique est partout, elle bouleverse nos vies. Nous devons changer drastiquement, ou c'est le climat qui nous changera
— Celia Gautier (@CeliaGautier) July 18, 2022
En cause, des problèmes écologiques qui mènent à un réchauffement climatique dénoncé notamment par les chercheurs du GIEC, qui craignent une hausse de 3 °C des températures moyennes à l'avenir si aucune action d'envergure n'est entreprise, synonyme de catastrophes humaines et écologiques. En ce moment, à certains endroits en France, malgré une température dépassant parfois largement les 30 °C, le ciel est gris, sans pour autant que des intempéries soient à craindre, ou que le temps soit particulièrement lourd.
-
À lire aussi
Pourquoi le ciel est gris en ce moment en juillet ?
Si le ciel est en ce moment gris en juillet, au-delà de possibles nuages, c'est aussi à cause des incendies, d'une ampleur immense, qui projettent une quantité de fumée tout aussi importante. Cette carte permet de se rendre compte de l'envergure des dégâts sur les forêts en rapportant la superficie touchée le 17 juillet à celle de Paris.
#incendie. Pour mieux se rendre compte de la surface brûlée à #LaTestedeBuch en Gironde, nous l'avons superposée sur une image satellite de Paris. https://t.co/B9gDdTmjuz pic.twitter.com/m2Aw6XnMMb
— Visactu (@visactu) July 17, 2022
Avec un incendie d'une telle taille, la fumée devient massive, remonte et peut couvrir le ciel. De plus, une odeur de fumée peut être ressentie pour la même raison. En effet, 10 000 hectares étaient touchés le dimanche 17 juillet entre Landiras et la Teste-de-Buch. Deux jours plus tard, au mardi 19 juillet, ce sont désormais le double, 20 000 hectares, qui ont été rasés par le feu, qui n'est toujours pas sous contrôle.
-
À lire aussi