Pour de nombreux français, faire son plein est devenu un calvaire. Un mouvement social dans les raffineries a bloqué les dépôts pétroliers, et empêche le ravitaillement de nombreuses station-service en France. La grève vient des syndicats des raffineries de Total Energies et d'ExxonMobil (Esso), qui réclament une hausse de salaire de 10% pour compenser l'inflation. Face aux files qui commencent à se dessiner dans certaines stations-service en France, les préfets ont commencé à prendre des arrêtés, interdisant souvent le chargement de jerricans ou limitant les pleins à 30 litres. Certains usagers de la route en sont exemptés, comme les véhicules de secours.
Ainsi, dans de nombreuses stations-service du Nord du pays, il est devenu difficile de trouver du carburant. Afin de s'aider et de savoir où trouver du carburant, des cartes existent, mises à jour régulièrement par les internautes. On peut constater que dans de nombreuses villes, l'ensemble des stations-service sont touchées au moins en partie par des pénuries.
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Où peut-on trouver du carburant ?
C'est la question fatidique que se posent de nombreux utilisateurs : il faut souvent aller loin pour espérer faire le plein. Des sites comme mon-essence.fr proposent aux utilisateurs de contribuer en mettant à jour la carte en fonction des pénuries rencontrées.
>>> penurie.mon-essence.fr <<<
L'intérêt de ce site n'est pas seulement de donner des informations, mais aussi que chacun peut y contribuer. Il est dont plus que recommandé de mettre le site à jour si jamais vous rencontrez une station dont la situation est différente de celle sur le site. Le site permet d'ores et déjà de constater que sur l'ensemble du territoire français, on comptait au 10 octobre 2022 plus d'un milliers de stations en rupture partielle, et plus de deux mille stations en rupture totale.
Cette situation montre que malgré des efforts, de nombreux français restent dépendant des carburants, et donc de leur voiture. En allant habiter loin du centre-ville, ils sont allés chercher des logements moins chers et plus spatieux, mais au prix de longs trajets en voiture. Les collectivités ont quant-à-elle peut-être dans certaines zones sous-estimé les transports publics et des réseaux cyclables de qualité : bien que chacun ne puisse pas les emprunter, ils représentent tout de même une alternative non-négligeable pour de nombreux travailleurs et scolaires, mais encore prise avec trop peu de sérieux.
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