C'est devenu le site de vente en ligne le plus incontournable : Amazon est désormais présent dans le monde entier, et emploie à travers le monde plus d'un million et demi de salariés.
L'entreprise, comme l'ensemble du secteur de la tech aux États-Unis subit une crise importante. Contrairement aux précédentes années, l'entreprise n'a pas connu de croissance cette année, mais un bénéfice net en recul de 9% au troisième trimestre, et une croissance quasi-nulle au dernier trimestre, habituellement pourtant décisif avec les fêtes de fin d'année.
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Quelle est l'ampleur des licenciements à Amazon ?
Suite à une fuite d'un salarié d'Amazon, la direction a été contrainte de confirmer le plan de réduction des effectifs qu'elle préparait. Après l'annonce de la suppression de 10 000 postes en novembre, le plan a depuis été réévalué pour atteindre les 18 000 suppressions de postes dans le monde entier. On ignore la part de ces suppressions de poste qui aura lieu en Europe, et notamment en France. Si ce chiffre de 18 000 postes est très élevé, il est à mettre en perspective avec la masse salariale totale de l'entreprise, qui comptabilise 1,54 million de salariés, soit 1,17% de sa masse salariale.
Aux Etats-Unis, l'ensemble des entreprises de la tech subissent la crise. En effet, avec l'inflation très forte outre-Atlantique, de nombreux annonceurs réduisent leur budget publicitaire, ce qui a un fort impact sur la monétisation de ces sites internet. Ainsi, Meta, maison mère de Facebook, a annoncé récemment la suppression de 11 000 postes, soit 13% de ses effectifs, tandis que Snapchat a supprimé 20% de ses effectifs, soit 1200 postes. Enfin, Twitter, le réseau social récemment racheté par Elon Musk dans une tempête médiatique a, lui aussi, supprimé 7500 salariés, soit environ 50% de sa masse salariale (source).
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