Le ministre de la santé s'est exprimé jeudi 17 février lors d'une conférence de presse.
Il a fait le point sur la pandémie, et particulièrement sur la progression des variants étrangers en France.
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Le ministre de la santé est revenu sur les chiffres de l'épidémie, notamment la propagation des variants étrangers, mais aussi l'avancée de la campagne de vaccination actuellement en cours en France.
« Nous devons encore tenir ensemble, faire reculer vraiment le virus. »
La durée de contagiosité pourrait être plus importante : la durée de l'isolement de tous les patients positifs à la covid-19 passera à 10 jours, et restera à 7 jours pour les cas contact. Cela reste moins que les 14 jours d'isolement qui étaient en vigueur durant le second confinement, à l'automne dernier.
« Nos efforts ont déjà payé, mais la partie n'est pas encore gagnée. »
Il n'y a pas pour l'instant de nouvelle vague épidémique, mais l'épidémie continue de faire de nombreuses victimes. Il ne faut pas relâcher ses efforts, car le risque de propagation des virus n'est pas entièrement maîtrisé, il faut donc être vigilant.
Le ministre de la santé s'est entouré de Vittoria Colizza, directrice de recherche à l'Inserm et spécialiste des maladies infectieuses pour présenter des modélisations et des projections de l'épidémie. Le gouvernement doit prendre des décisions en fonction de ces prévisions (à court terme, plus précises) et de ces projections (à long terme, moins fiables), et les conséquences sont importantes.
Le territoire comporterait actuellement 5% de ses nouveaux cas qui seraient des variants brésiliens et sud-africains, et 36% de variants britanniques. La situation varie beaucoup d'un département à l'autre, avec dans le département du Nord 75% de nouveaux cas qui sont des variants britanniques, et 70% des nouveaux cas qui sont du variant Sud-africain à Mayotte.
Le gouvernement ne souhaite pas pour l'instant appliquer un confinement uniquement pour les plus fragiles (notamment les personnes âgées), et souhaite rassurer sur les effets secondaires des vaccins. Olivier Véran a annoncé vouloir étaler la vaccination du personnel hospitalier pour éviter qu'en ayant lieu dans un intervalle trop court, tout le personnel se retrouve indisposé au même moment (maux de tête passagers).
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Le gouvernement est en dialogue constant avec les scientiques pour ajuster ses décisions. La diffusion massive de variants ne semble pas correspondre jusqu'à présent à une forte hausse du nombre de cas, mais cela pourrait rapidement évoluer.