Ces dernières années, la féminisation de la vie politique a de plus en plus progressé. De plus en plus de femmes occupent des responsabilités politiques, et ce à tous les niveaux, des conseils municipaux aux postes de ministres.
Si dans certains cas, comme pour les conseillers (municipaux, départementaux, régionaux) ou les ministres, il est facile de féminiser la fonction, dans d'autres c'est nettement moins évident. Dans le cas du Premier ministre, dont des rumeurs suggèrent que Jean Castex pourrait être remplacé par une femme.
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Quel est la forme correcte du féminin du Premier ministre ?
La forme correcte en France est « Madame la Première ministre », tout comme la forme correcte est « Madame la Député » ou « Madame la Maire ».
Toutefois, la forme « le Premier ministre » tend aussi à être employé pour désigner une femme.
Essentiellement masculine pendant des décennies, les places en politiques se sont considérablement féminisé ces dernières années. Mais dans le cas du Premier ministre, c'est un peu différent puisque la france n'a connu qu'une seule fois une Première ministre : il s'agit d'Edith Cresson, du 15 mai 1991 au 2 avril 1992.
Pour d'autres mots, comme pour désigner une femme occupant le poste de Maire, les mots peuvent varier selon les pays. Ainsi, mairesse est une forme vieillie qui désigne surtout l'épouse du maire, à un temps où les femmes n'accédaient pas à la fonction de maire. Au Québec toutefois, mairesse désigne bien une femme ayant le statut de maire. On désignera donc Anne Hidalgo et Martine Aubry par « Madame la maire », étant à la tête de Paris et Lille en France, tandis que Valérie Plante, à la tête de Montréal, est offciellement désignée comme « mairesse de Montréal ».
Preuve que la situation est loin d'être simple, il est possible de dire « une sénatrice », et le sujet de la féminisation des métiers est un débat encore long et complexe. Pour des métiers comme « professeur » ou « auteur », les formes avec un E à la fin semblent être les plus courantes. Toutefois, l'Académie française accepte des divergences, comme « autrice » ou « professeuse », dont l'existence est attestée mais est tombée dans l'oubli (source).
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